Je cherche à créer un monde cyberpunk et comme tous les auteurs quand j'ai une idée elle est toujours accompagnée d'une prétention et/ou d'une vanité, celle d'être original. Donc j'en suis à ce stade où je cherche à concevoir un univers cyberpunk original et nécessairement je me questionne sur le genre. Je me demande ce qui sépare un monde cyberpunk d'un monde post-apocalyptique parce que quand mon esprit part sur une route cyberpunk il lui arrive souvent de finir son voyage dans un désert d'après l'apocalypse. De toutes les façons, le cyberpunk en tant que forme culturelle est une forme d’apocalypse qui advient au sein même de la culture. Le mouvement, s’il devait se réaliser, ébranle / ébranlera la sphère culturelle où il prendra racine et ainsi une culture cyberpunk ne peut naître que sur les ruines de la culture qui la précédée. Donc entre un monde cyberpunk et un monde post-apocalyptique il n’y a que la nature de l’apocalypse qui diffère, la nature de la résistance peut-être aussi. En tout cas il me semble que l’énergie initiale, celle qui explose dans un big bang qui fait naître le monde d'après, est à la même dans les deux genres.

 

Mais il est possible que je me trompe, que le cyberpunk ne soit pas un genre post-apocalyptique mais qu'il soit un genre apocalyptique. Finalement, même dans son aspect incertain et instable, un univers post-apo est un univers stable ; la culture et la civilisation se sont écroulées, il ne reste plus rien que les instincts et la survie mais ces deux données là sont des constantes. Alors qu'un monde cyberpunk est un monde en mouvement, un monde instable qui vacille en permanence parce qu'il est tiraillé par des énergies souterraines - au sens d'invisibles - en plein bouillonnement, finance, science, évolution des mœurs, et même l'humain en tant que genre humain y est souvent en pleine mutation / évolution trans-humain. Dans le cyberpunk l'apocalypse est en jeu, en marche, en action même si cette apocalypse là ne conduira pas nécessairement aux mondes post-apocalyptiques que nous connaissons.

 

Et moi mon esprit se perd souvent entre les deux ne sachant pas ou arrêter sa route ; parce si une chose est sûr dans mon esprit c'est que la route et la rue, lieux géographiques et lignes de la civilisation du XX ème siècle tracée comme des cicatrices à la surface du monde, sont au cœur de mes visions de ces deux genre. 

Toutes les routes mènent à une apocalypse, mais seulement certaines mènent à des filles aux seins nus
Toutes les routes mènent à une apocalypse, mais seulement certaines mènent à des filles aux seins nus

Toutes les routes mènent à une apocalypse, mais seulement certaines mènent à des filles aux seins nus

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