Bonjour,

Je viens de réaliser qu’il me faudrait une punchline d’introduction ou de conclusion mais on s’en moque parce que je n’en ai pas.

Je crois que j’entame une nouvelle série d’articles que je pourrais sobrement appeler chronique de joueur simplement pour parler librement et sans prétention des jeux auxquels je joue ou ceux auxquels j’ai joué cette semaine [mais possiblement cette unité de temps relative à la récurrence de ce type d’article]. Ce n’est pas une critique, ce n’est rien de particulier, juste un mec qui parle de ce à quoi il a joué.

Je commence avec Slain back from hell un jeu d’action plateforme que je découvre avec beaucoup de plaisir. Il y a quelques semaines il y a eu sur Priceminister une sorte de happy hour durant laquelle le site remboursait je crois 20 % de nos dépenses en bons d’achats. Je garde toujours un peu d’argent dans mon portemonnaie Price du coup j’ai jeté un coup d’œil rapide sur les jeux PS4 et je suis tombé sur Slain par pur hasard. J’ai regardé trente secondes de gameplay sur Youtube et j’ai commandé le jeu. Lorsqu’il est arrivé je venais de terminer Onechanbara Z2 : Chaos, dont je vous invite à visiter ma critique, j’étais donc dans un entre deux propice à débuter un nouveau jeu. Et puis j’étais curieux. JE balance donc le jeu dans ma PS4 et je suis directement séduit par le visuel et la musique. Slain back from hell est un titre qui revendique sa bande son typée heavy metal. Et dès le menu je trouve que ça sonne bien, je veux dire que ça sonne suffisamment bien pour que l’on ait envie de revenir sur le jeu juste pour ses musiques.

Visuellement nous sommes devant du pixel art 2D qui fourmille de détails et c’est comme pour la bande son j’ai directement et entièrement adhéré à la proposition graphique. Je ne l’ai pas encore dit mais Slain back from hell est un pur jeu d’action / plateforme à l’ancienne dans un univers gothique et gore. Difficile de ne pas penser à Castlevania lorsque l’on se lance dans l’aventure, ce qui pour moi et loin d’être un handicap. Je n’ai pas une grande expérience des jeux rétros récents sortis en mode hommage, référence et plagiat de la grande époque. Mais j’ai quand même eu l’occasion de tester Shovel Knight et Mighty 9 que j’avais eu l’occasion de trouver en solde à 10 euros pièces. J’ai très (trop je suppose) rapidement laissé tomber Shovel Knight parce que je n’ai pas réussi à me projeter dans son univers graphique. Je ne sais pas pourquoi la nostalgie n’a pas eu de prise sur moi cette fois-là, mais je m’en suis vite lassé. Pour Mighty 9 c’est encore différent, c’est la prise en main qui m’a très vite rebuté. C’était peut-être idiot alors de me lancer dans Slain, sauf que je suis tout de suite rentré dans le jeu ; visuellement et musicalement d’une part, mais aussi par sa prise en main très classique mais très efficace.

Je ne sais pas si on doit dire que le jeu est difficile parce que je ne sais plus jauger de la réelle difficulté des jeux vidéo. Ce que je peux dire c’est que l’on y meurt souvent si on ne prend pas garde, j’en ai donc déduit que c’était du die and retry. En temps normal j’ai eu mal avec ce type de gameplay parce que d’une part je suis plutôt maladroit avec manette en main et d’autre part je n’ai pas la plus grande des patiences quand il est question de se divertir devant un jeu. Je ne vais pas réécrire l’anecdote habituelle sur Demon’s Soul aussitôt acheté aussi rapporté à la boutique parce que je n’arrivais pas à finir le premier niveau. Dans le même ordre d’idée j’ai acheté Bloodborne un autre titre développé par les sadiques de FromSoftware parce que je trouvais son univers fascinant. J’ai donc lancé le jeu et je n’ai pas été déçu, les graphismes sont superbes, la prise en main intuitive, surtout l’univers est vraiment glauque, angoissant et beau à la fois. Au bout de la première soirée je bloquais dans ce qui me semble être le premier niveau après le tutoriel, le lendemain j’y suis retourné, j’ai progressé un peu plus loin mais sans trouver le deuxième point de sauvegarde, et comme cela quelques jours avant que je range le jeu en me promettant d’y revenir lorsque je serai bon. Avec Slain back from hell la difficulté est moindre, le jeu est certes parfois exigeant mais comme c’est un très bon die and retry les checkpoints sont judicieusement placés et ils viennent récompenser un passage un peu ardu ou anticiper un passage mortel. Je ne suis pas allé très loin encore dans le jeu, entre autres parce que je bloque sur un passage, mais j’ai très envie d’y retourner, de progresser et de passer ce foutu passage pour pouvoir continuer d’explorer cet univers. Ce jeu est une très bonne surprise pour moi.

Les images ne rendent pas bien la beauté pixélisée de ce jeu
Les images ne rendent pas bien la beauté pixélisée de ce jeu
Les images ne rendent pas bien la beauté pixélisée de ce jeu
Les images ne rendent pas bien la beauté pixélisée de ce jeu

Les images ne rendent pas bien la beauté pixélisée de ce jeu

Mais je l’ai dit, je me suis retrouvé coincé par un passage où il faut s’en sortir en tuant deux boss, du coup avant de perdre mes nefs et mon goût pour ce jeu je l’ai sorti de la console et j’en ai mis un autre que j’avais envie de tester depuis que je l’ai choppé en solde. Il est question de Earth Dawn le jeu sur PS4 à ne pas confondre avec son antique homonyme qui est un jeu de rôle papier sans réel rapport (quoi que maintenant que j’y pense …) Là encore je me suis lancé dans Earth Dawn sans savoir grand-chose sur le jeu et c’est vraiment une très bonne surprise. Du peu de chose que j’avais lu avant de l’acheter, à part que c’était un titre qui ressemblait beaucoup à Odin Sphere par son gameplay sauf que je n’ai jamais joué non plus à Odin Sphere. Le jeu est vendu comme un action RPG en 2D dans un monde de post apocalypse alien. Je dis pourquoi pas, sauf que je ne suis pas sûr de percevoir la part de RPG dans ce jeu d’action plateforme. Alors oui, entre chaque phase d’action et de plateforme on se retrouve devant un menu assez riche qui permet de crafter armes, armures et accessoires de mode (si si !!!) et un menu qui permet d’explorer, modifier et enrichir un arbre de compétence à la mécanique intéressante ; on débloque des compétences en réalisant des misions secondaires et ensuite on vient ici pour les assigner au personnage. L’intérêt résident surtout dans le fait que l’on peut lier certaines compétences entre elles ce qui offre pas mal de profondeur pour créer des nuances. Mais est-ce un menu et des compétences c’est suffisant pour donner le label RPG à un jeu ? Pour moi ça me semble un peu léger. En plus le scénario de Earth Dawn est maigre et moche ce qui fait que nous ne sommes pas là pour jouer à un jeu qui va nous raconter une bonne histoire alors que c’est quand même ce que j’attends d’un RPG.

Je suis là à râler sur l’étiquette que l’on a collé au jeu et c’est ridicule parce que je ne parle pas du jeu en lui-même alors que je le trouve génial. C’est un système donc très orienté action, avec un personnage qui manie deux armes (arme à feu + épée, ou alors deux armes à feu ou deux épées) et qui saute volontiers partout, d’autant plus que le dash peut se faire vers le haut ce qui permet de prendre beaucoup de hauteur. Le jeu est malin et nerveux, on évolue avec plaisir dans les niveaux et jubile à l’approche des combats. La direction artistique assez particulière du jeu pourrait dérouter, mais j’avoue que j’ai rapidement adhéré à ses partis pris ce qui donne au jeu une saveur toute particulière. La structure même du jeu est assez intéressante, le titre alterne des chapitres obligatoires qui sont longs, qui font avancer l’histoire et qui possède un boss de fin de niveau avec des chapitres libres. En fait après avoir terminé un chapitre obligatoire le jeu nous donne un certain temps durant lequel nous sommes libres de choisir les missions secondaires que l’on veut sachant que chacune d’entre elles permettent de débloquer des compétences particulières et de récolter des matériaux nécessaires pour crafter ou améliorer nos armes. Et lorsque que le compte à rebours se termine un nouveau chapitre obligatoire se déclenche. Si on échoue à le réussir, on pourra toujours repasser par la case missions secondaire et menus de compétences avant de le retenter.

Pour Earth Dawn non plus je ne saurai pas dire s’il est difficile ou pas, mais perso j’y meurs assez souvent. Si les ennemis dropent des tonnes de matériaux quand on les tue, en revanche il n’y a rien pour regagner de la vie, donc il faut rester alerte sur le gameplay pour arriver au boss dans les meilleures conditions. Je ne sais pas quand, mais c’est sûr que c’est un jeu qui aura droit à une vraie et belle et longue et élogieuse critique sur le blog.

On peut au départ du jeu choisir de créer un personnage homme ou femme mais la personalisation est très limitée à la création. Par contre il est possible de crafter des accessoires de mode en plus des armes et armures
On peut au départ du jeu choisir de créer un personnage homme ou femme mais la personalisation est très limitée à la création. Par contre il est possible de crafter des accessoires de mode en plus des armes et armures
On peut au départ du jeu choisir de créer un personnage homme ou femme mais la personalisation est très limitée à la création. Par contre il est possible de crafter des accessoires de mode en plus des armes et armures

On peut au départ du jeu choisir de créer un personnage homme ou femme mais la personalisation est très limitée à la création. Par contre il est possible de crafter des accessoires de mode en plus des armes et armures

Et histoire d’être complet avec les jeux que j’ai touchés cette semaine, je dois citer inFamous Second Son que j’ai chiné il n’y a pas longtemps. J’aime beaucoup les sensations que l’on retrouve dans le jeu, on ressent de la puissance et une belle impression de liberté. Et finalement même l’histoire est prenante. En revanche comme dans tous les jeux à ville ouverte je fini rapidement par me disperser (en cendre AHAHAHA) et en perdant le fil de l’aventure je fini par perdre le goût pour tel ou tel jeu. Peut-être que je saurai me montrer plus assidu avec celui-là, mais rien n’est sûr. Pour le moment j’y joue au compte goûte juste pour le plaisir de me transformer en fumer et me glisser dans les conduites d’aérations.

Voilà la chronique de cette semaine se termine et c’est là que l’on remarque encore qu’il me manque une punchline de fin.

Chronique de joueur sur Slain back from hell ainsi que sur Earth Dawn
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