Après une pause hivernale longue et interminable je m’en reviens enfin sur les réseaux. Même si les longues nuits de l’hiver sont propices au cocooning vidéoludique j’ai plutôt opté pour la coupure, prendre du temps pour d’autres choses et un peu de distance pour revenir avec plus d’envie. En plus il faut bien se dire que l’hiver n’est pas la saison la plus propice pour les brocantes, la chine et ces plaisirs de collectionneurs hasardeux qui bravent les petits matins en quête d’objets vintages, de jeux et surtout de cette fameuse rencontre impromptue avec un item qui vous tape dans l’œil au milieu d’un vide-greniers. Mais tout a une fin, même les langoureuses périodes d’hibernation.

Black Brocante, vieil ours mal léché, s’est enfin à décider à faire son éternel comeback.

Malgré le temps passé sans publier, je ne peux pas renier ma nature ; j’aime écrire sur les jeux vidéo et le partage que cela permet et je ne vais pas arrêter de le faire. Quand je remonte mon fil mémoriel de passionné de jeux vidéo et de culture populaire, ce que l’on désigne aujourd’hui comme la culture geek, j’ai toujours eu le goût et l’envie de cette forme de partage autour de ce sujet. Au départ il y avait les discussions à bâton rompu dans la cour du collège où chacun argumentait de manière subjective pour défendre son camp ou fustiger celui d’en face durant la fameuse guerre des consoles. On brandissait nos magazines en guise d’argument mais finalement on réglait nos différents idéologiques autour d’une partie de Street Fighter.

Ensuite il y a eu mon goût pour la réflexion critique que j’ai apprise grâce à un ami qui faisait des études de cinéma. C’est naturellement que j’ai forgé ce sens intellectuel en l’appliquant à la sphère culturelle vidéo geek que j’aimais. C’est avec cet ami qu’ensuite nous avions projeté de créer un fanzine, nous étions au temps d’un internet 56k balbutiant. La Playstation occupait le haut de l’affiche mais nous préférions découvrir avec du retard les grands RPG japonais de la Super Famicom. C’était déjà une forme de rétrogaming sans le dire et cela alimentait nos théories et réflexions.

Pourquoi est-ce que je radote ces vieilles anecdotes ? C’est parce que je vois une filiation directe entre les premiers débats de cour de récré, plus tard l’envie d’écrire un fanzine, le passage par les blogs et aujourd’hui le fait de continuer à partager et échanger avec une communauté de passionnés sur les réseaux. C’est une suite logique, pas un aboutissement ni une fin en soi mais une étape de plus.

Tout ça pour dire que oui, je suis de retour sur Instagram et que oui, je suis de retour sur le blog. Vu que j’aime l’écriture bavarde je vais poster sur Insta des versions courtes et lorsque j’aurai la prose plus longue il existera une version longue de la publication sur mon blog. Comme toujours cette année il y aura des trouvailles de vide-greniers, des achats neufs, des achats Noz, de la Pop, des avis critiques plus ou moins longs sur les séries et films vus en 2019 et bien sûr il y aura ce qui me passe par la tête parce que tout ça c’est aussi un loisir, une détente, bref une partie de plaisir et que pour cela faut savoir se ménager de l’esprit tranquille.

Merci à ceux qui sont là, ceux qui sont toujours là et puis à ceux qui débarquent, les anciens comme les nouveaux, aux clics ponctuels et à ceux qui font communauté. Internet est notre outil et même si je ne suis ni un artiste ni un artisan de renom, j’aime l’utiliser pour ça. Et par « ça » j’entends partager des mots et des images et puis une petite part de moi.

Illustration par Simon Stålenhag

Illustration par Simon Stålenhag

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