En quelques jours je viens de passer plus de 15 heures sur Final Fantasy XIII ; j'y ai joué jusqu'à l'écœurement, jusqu'à en avoir mal à la tête à force de me prendre les flashes stroboscopique annonciateur de combat, j'ai joué jusqu'aux sombres heures de la nuit quand on doit se faire violence pour aller se coucher parce que le réveil va sonner un réveil difficile le lendemain. Je me suis donc donné corps et âme à ce Final Fantasy XIII et après 15 heures de jeu j'attends encore que le jeu débute. J'ai la sensation de parcourir un immense tutoriel mettant en place un jeu qui n'annonce phénoménal mais qui n'arrive jamais. Je ne sais pas du tout combien de temps il me reste à faire mais je ne suis pas sûr encore d'avoir fait le deuil de ce que le je pourrais être. J'avoue curieusement que j'apprécie cette sensation étrange de jouer à un jeu dont on a la sensation qu'il se dérobe en permanence à nos attentes de joueur. Plus je joue à Final Fantasy XIII plus je comprends les polémiques mais plus je prends plaisir à m'enfoncer loin dans le jeu. 

 

Final Fantasy XIII se permet de malmener le joueur en lui laissant entrevoir ce que pourrait être la grandeur de ce jeu mais en l'en privant immédiatement après que ce soit avec les nuance du game play, la variété des décors, où la fragmentation de la narration. Et pendant que les personnages courent sans cesse vers un destin qui leur échappe moi je cours après ce que Final Fantasy XIII pourrait être, est ou sera … mais de tout cela on en reparlera plus tard j’ai encore des dizaines d’heures à m’immerger dans cet univers déliquescent. Je serai heureux, heureux et fier d'être allé au bout de Final Fantasy XIII avant de me lancer dans Final Fantasy XIII-2

 

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