C'est cette semaine que la grande partouze vidéo geek à la française a eu lieu dans la place de Paris. Il fallait être à la capitale pour espérer pouvoir goûter aux fleurons de la luxure techno-ludique et rencontrer ses congénères blogueurs eux aussi venus comme attirés par la lumière ; horde d'insectes parisiens ou provinciaux venus s'agglutiner devant les écrans bourrés de pixels aux lumières vives. C'était the place to be, il fallait être à la Paris Game week pour frayer avec d'autres blogueurs et être vu d'eux parce que c'est nécessaire pour être blogueur et puis c'est bon pour l'égo n'oublions pas que l'homme est par nature un animal politique et cela depuis Aristote ça serai illusoire d'espérer que cela change aujourd'hui ; pour être blogueur de jeux vidéo il faut pouvoir se conformer aux autres spécimens de son espèce sociale. Parce que sinon à quoi bon aller à la Paris Game Week, pour voir les jeux vidéo que l'on verra demain dans boutiques et nos consoles ? Est-ce là une chose si importante qu'elle motive tant de personnes à se déplacer ? Certains pourraient me répondre que c'est pour pouvoir préparer leur analyse des jeux qui sortiront dans quelques mois/jours/semaines et si ça pouvait être vrai je pense que je serai d'accord avec eux. Mais je doute que le blogueur ai réellement fait le déplacement pour cela. La grande partouze vidéo ludique parisienne est surtout là pour divertir son monde et le blogueur est justement friand de belles installations car dans le fond je suis sûr qu'il en veut pour son argent, il aime les stands qui dégoulinent de l'élégance bling bling propre aux nouvelles technologie. N'oublions pas que la technologie est un show, une sorte de messe évangéliste et s'il n'y a pas son cortège de paillettes le salon de jeux vidéo - surtout ceux offerts au public - sembleraient moins crédibles aux yeux du petit blogueur à qui on ouvre le ventre de la bête. Soirée pour la presse et la communauté de l'accréditation, ça c'est l'idéal, the must, être dans la place avant que la foule de noobs - versant high-tech du pecnot de nos campagnes - viennent engorger les allées. On boit des verres avec ou sans bulles avec ou sans alcool avec ou sans modération, on profite, on joue aussi un peu, on se prend des grands airs de journalistes ou de notables, la blogosphère c'est notable est une belle grosse bulle et on se laisse éblouir parce que sous l'accréditation on est comme un enfant dans une usine de bonbon. Participer à la Paris Game Week c'est aussi regarder l'air de ne pas y toucher les babes dont la forte poitrine est payée à l'heure, comme pour une escorte girl sauf que les putes quand tu les paies tu peux y toucher. Dans cette partouze vidéo lubrique les seules choses à être titillées ce ne sont pas les fesses des babes à cosplay mais les manettes de jeux. Des jeux dont on connaissait déjà tous l'existence, c'est une parade des portes ouvertes, du réchauffés, trouver le jeu qui fera le scoop n'est pas chose aisée parce qu'ici on n'est qu'en France, la troisième roue du carrosse quand le carosse est une moto, pourtant le blogueur sera prompt à trouver le jeu qui fera de lui un mec important. La Paris Game Week a été la grande débauche pour blogueurs qui vont palper de la manette, titiller du pad et se sentir important parce qu'à n'en pas douter quand on pose les mains sur une console qui n'est pas encore sortie c'est que l'on touche du doigt le futur. Et si on nous permet de toucher du doigt le futur c'est qu'on est quelqu'un, oui à n'en pas douter la Paris Game Week me fait penser à une partouze de province entre notable de province qui parce qu'ils s'adonnent à une débauche qui leur semble élitiste ont l'impression d'être des gens plus importants qu'ils ne le sont.

 

146877.jpg

On va venir me dire que si je parle ainsi c'est que je suis aigri, aigri parce que je n'y suis pas allé moi à la Paris Game Week, que je n'ai pas peu faire la chasse ou la pêche au goodies et autres lots en tous genre qui finirons dans des concours outils parfaits pour conserver le visiteurs sur son blog, on va me dire que je suis jaloux, que je suis con con ou même que je suis coin coin si on me traite de canard mais il n'est rien de tout cela, si j'avais voulu venir frayer dans la partouze parisienne de la Paris Game Week j'aurai pris mon billet de train et je serai venu avec mes gros sabots dans les salons. Croyez moi les lumières ne m'attirent pas, sauf si c'est pour éclairer ma plume parce que c'est ce que je sais faire. Mes amis et tous les autres je vous salue et vous annonce une belle semaine. Soyez sympa twittez moi en masse j'aime ça

Retour à l'accueil