Transformer 3 la face cachée de la lune c'est 02h30 de longueurs assassines. Oui je ne vais jouer ma mijaurée je n'ai pas aimé, à part peut être la dernière demie heure d'assaut final qui réveil le spectateur assoupie avec un peu d'action confuse, faute de mieux on prend ce que l'on nous donne. Et pourtant c'était bien parti, la séquence d'ouverture avec son presque souffle épique aux accents space opéra et sa tentative documentaire entrouvrait une voie hybride laissant l'espoir d'un épisode ébouriffant. Mais cette séquence se termine sur le titre du film et elle referme la porte sur un film qui n'aura pas lieu lui préférant la mécanique usée d'un blockbuster des plus classique au sens de chiant.

 

Sur deux heures trente de film il y a bien des choses à jeter, des lenteurs inutiles et de longueurs désespérantes où l'on se demande quand l'action va débuter. Mais en marge de son sujet de saga commerciale cet épisode aux allures de série B avec au casting une galaxie de stars de série télé n'est pas dénué d'éléments remarquables auxquels le spectateur sera peut être sensible s'il se décide à penser un peu par lui même ce qui tombe bien parce que le film lui laisse ce loisir. Transformer 3 la face cachée de la lune tisse sa trame narrative lénifiante avec une trame historique celle de la véritable conquête spatiale réinterprétant des éléments de ce qui fait l'essence de l'imaginaire de la SF : l'espace cet ailleurs absolue mystérieux et insondable. De la déclaration d'intention du président américain en pleine guerre froide aux premiers pas sur la lune jusqu'à l'explosion de la navette Challenger tous les jalons de la conquête de l'espace par l'homme sont là et semblent servir de contre point à la navrante narration de ces robots aliens comme si cette histoire de Transformer n'avait aucune vigueur épique et romanesque et que seule la réalité humaine pouvait sauver cette saga cinématique de l'implosion.

 

 

Mais il ne faudrait pas oublier qui est aux manettes de ce film, un certain Michael Bay dont l'idéologie plutôt virile et pro américaine ne sont plus à démontrer. Et un esprit chafouin comme je le suis ce soir peux voir dans cet opus une charge contre l'immigration sauvage et pour une immigration choisie ; tuons les méchants envahisseurs qui vont nous réduire en esclavages et ne gardons que les gentils envahisseurs qui acceptent de travailler pour nous. Rajoutez là dessus que nos amis robots de l'espace font preuve d'une mentalité martial exacerbée qui aurait fait passer un spartiate pour un pacifiste diplomate ; ni pardon ni discussion les robots ne comprennent et ne prône que la loi du talion, espérons que nos enfants ne soient pas trop éduqué à la sauf Transformer.

 

Transformers 3 Dark of the Moon

 

Parlons en justement de ces Transformer, j'ai étais un gamin qui jouait avec ses jouets Transformer et qui collectionner les autocollant Panini je suis donc un peu le public potentiel du film mais j'aurai été conquis si nos amis les Autobots et Decepticons avaient eu un peu de charisme. Déjà on ne peut pas passer sous silence que le héros mécanique du film Optimus Prime à le charisme d'un chauffeur routier bourré au rouge et puant la sueur et l'urine. Ok il en a une grosse - de remorque - mais son doublage français est à chier ce qui tue toutes velléités de crédibilité en sauveur du monde. Autour de lui seuls quelques Autobots sont identifiables avec une vague ébauche de caractères, ils sont surtout une bonne façon de placer des produits dans le film - et donc le financer un peu -, bon se sont des voitures de luxes mais on aurai aimé - en tout cas moi - un minimum de développement pour s'attacher aux personnages, avec 02h30 de film il y avait le temps. Et les méchants de service eux ont eu droit au service minimum, ils se ressemblent tous et ne dégage rien. En plus je ne sais pas pourquoi les animateurs ont tenus à donner à ces machines des allures félines. Ce sont des machines ! Parfois des bonnes vieilles grosses machines, pourquoi quand ils redeviennent robot ils perdent l'allure de la machine d'origine. Si on voit bien que Optimus Prime est un camion pour les Decepticons c'est la déception.

 

Peut être pour coller à son sujet ou plus certainement par la volonté de faire un film mainstream Transformer 3 se transforme pendant tout le film histoire de nous servir un peu de tout, de la comédie romantique, de l'humour, de l'action, du film catastrophe, du film de guerre bref du blockbuster bien calibré qui n'aura jamais le goût du film de genre, même si le genre c'est série B ou série Z ces films là on les couilles d'aller au bout de leur parti prit, alors que là on enchaine les scènes convenus en attendant le dénouement heureux de la fin. Bref je n'espère pas que le film nous ferat subir une autre séquelle et moi je vais penser à changer le fond de ce blog. Vous avez remarqué que je n'ai rien dis sur la 3D, peut être parce que je n'en ai pas vu ...

 

D'ailleurs il y a pleins de choses dont je ne vous ai pas parlé, un acteur qui s'appel shia Labeouf peut il donner lieu à une grande performance d'acteur dans un grand film ? Une fille blonde est sexy connue pour défiler en petite culotte et soutient gorge de luxe peut elle donner la réplique de façon crédible à un mec qui s'appel Shia Labeouf ? Les enfants sont ils censés voir ce film sans éthique ni morale ? Faut il s'étonner que le jeu vidéo tiré de ce film soit aussi mauvais que le film ? Payer 11 euros pour voir ça est-ce que ce n'est pas du racket ? Le mal est-il toujours dans l'étranger, surtout s'il vient de l'espace ? Voir Rosie Huntington traiter un robot alien de putain est-ce que ça vaut 11 euros ? Peut on espérer qu'un cross over Gi Joe Transformer donne un bon film ? 

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