C’est demain que le film sort et une question m’obsède : est-ce que nous sommes prêts pour accueillir Star Wars : le réveil de la force ?

Comme beaucoup d’autres personnes demain je vais aller au cinéma pour découvrir le septième volet de la saga Star Wars. Comme tout le monde à la veille de sa sortie j’éprouve un cocktail d’impatience et d’excitation. Ce n’est pas tant que je sois un absolutiste de la saga mais je suis un enfant de mon temps, le premier film n’a qu’un an de plus que moi, et je suis excité par l’idée de participer au mouvement. Mais plus la date de sortie du film approche et plus une question me hante ; sommes-nous réellement prêts à accueillir Star Wars : le réveil de la force, sous entendu sommes nous prêts à l’aimer, l’apprécier et voir même à le mettre en haut de notre classement secret de nos homélies intérieures en terme de science fiction.

Parce que Star Wars ce n’est pas un film, ni même une suite de films, pas plus que ce n’est pas une saga ou pas une épopée. Star Wars c’est un monument culturel, un pilier de la pop culture autour duquel gravitent des galaxies d’avis, de visions, de produits, de marketings, de commerces, de croyances, de passions, de légendes, de produits dérivés qui forment le mythe et qui font que Star Wars en tant que concept est plus proche de la religion culturelle (même si mon expression sonne comme une dissonance rationnelle) que du film de cinéma. Et donc se préparer à aimer Star Wars : le réveil de la force ça veut dire être prêts à chambouler nos croyances, prêts pour renverser notre ancien idole et accepter que l’épisode VII sera peut-être le meilleur de la série. Sommes-nous prêts à cela ?

Est-ce que Star Wars est un juste un film que l’on va pouvoir aimer, ou non aimer, ou bien est-ce que c’est plus que cela ? Et si c’est plus que cela toi le croyant, toi le fan, l’amateur, le passionné, toi qui a connu la déception de la seconde trilogie es-tu prêts à accepter l’idée que le meilleur Star Wars sera peut-être un film qui ne sera pas réalisé par George Lucas, un film tourné sous l’égide de Disney, un film en 3D, toutes ces choses qui ébranlent la croyance originelle. Est-ce que le poids du mythe n’est pas trop lourd pour de nouveaux films ? Est-ce que le poids des attentes et celui des déceptions ne sont pas trop lourds pour de nouveaux films ? Est-ce que l’ère de l’internet, du fan, du hater et de la communication et de la sur-dilution des affects va pouvoir recevoir Star Wars épisode VII sans l’avaler et le digérer ?

Ce soir je n’en sais rien, ce soir je ne sais rien de rien, demain nous en reparlerons.

Demain nous saurons où se trouve la vérité parmi les images distillées durant la campagne de communication
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Sommes-nous prêts pour accueillir Star Wars : le réveil de la force ?
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